Tout savoir sur le point d’eau artificiel


point d’eau artificiel

Le point d’eau artificiel compte parmi les résultats des ouvrages de l’homme comme le terrassement, l’aménagement, la construction, le forage, et autres. Afin d’alimenter le point d’eau, plusieurs alternatives existent. Quant à son étanchéité, diverses options sont également disponibles selon l’emplacement, le type de sol et les préférences personnelles. Tout de suite les détails.

La création d’un point d’eau artificiel

Avant de procéder à la réalisation, il est de mise de vérifier si les travaux à effectuer respectent la réglementation. Pour cela, il serait pertinent d’approcher la mairie afin de voir si le projet est compatible aux documents d’urbanisme soit le Plan Local d’Urbanisme ou bien le Plan d’Occupation des Sols. S’il s’agit d’une mare, elle doit être située à une distance minimale des habitations. Si la surface à aménager est plus de 1000m2, une demande d’autorisation doit être adressée au service de l’eau de la DDT.

Par la suite, il faut définir l’emplacement du point d’eau. Outre le côté esthétique, les aspects techniques sont à considérer minutieusement. Notamment, il est important de tenir compte des types de sol. En l’occurrence, il existe des sols qui retiennent naturellement l’eau comme le sol argileux et d’autres non comme le sol sableux.

.Les sources d’eaux sont également à prévoir. En l’occurrence, vous pouvez vous servir des nappes d’eau superficielles. Pour ce faire, il suffit de creuser un trou et laisser le fond naturel. Cependant, avec cette méthode, il y aura des moments où le point d’eau sera asséché. Une autre option est l’eau de ruissellement. Si l’emplacement est en point bas de terrain. Il est également envisageable d’utiliser l’eau de pluie collectée grâce à une gouttière.

Assurer l’étanchéité du point d’eau

Plusieurs alternatives existent afin d’assurer l’étanchéité d’un point d’eau artificiel. Vous pouvez confier les travaux à DD Etancheite pour assurer un travail de qualité.

En l’occurrence, vous pouvez opter pour l’utilisation d’une bâche EPDM ou encore un bassin préformé. Le polyester et l’enduit étanche sont également efficaces. Pour des bassins plus vastes, les membranes d’étanchéité sont à privilégier.

Il faut s’assurer que la bâche est soudable afin de pouvoir lier les morceaux. Ces derniers devraient suivre la forme du trou. Aussi, l’épaisseur et la résistance de la bâche sont cruciales pour qu’ils puissent résister à l’usure, aux UV, aux coupures, au gel, et autres.

Afin de préserver la bâche, il serait mieux de l’installer sur un géotextile ou bien un lit de sable. Cela éviterait qu’il soit troué par des cailloux. Aussi, les bords de la bâche devraient être couverts de terre extraite pour les protéger.

Par ailleurs, l’argile constitue un élément qui permet de réaliser une étanchéité assez naturelle d’une mare ou bien d’un point d’eau. Néanmoins, ce choix devrait surtout être considéré si la zone où le bassin sera installé est déjà argileuse. Si les sols sont instables voire fissurés, inclinés, sableux, et autres, une épaisse couche d’argile sera indispensable pour assurer l’étanchéité.

Pour les points d’eau plus vaste, il est possible d’opter pour la géomembrane. L’inspection par jet d’eau peut être entreprise afin de détecter les éventuelles infiltrations d’eau.